ANALYSE II
LES PLANS ET TECHNIQUES CINÉMATOGRAPHIQUES
La Musique et Le Son
Les sons et surtout la musique sont incroyablement importants à travers le film. Pendant notre classe nous avons appris à distinguer les éléments extra et intra-diégétiques. Ces éléments donnent certaines indications aux spectateurs qui peuvent être partagées par les spectateurs et/ou les personnages. De façon explicite, la musique ou des sons extra-diégétiques ne sont entendus que par les spectateurs , par exemple les sons intensifiés dans un moment où quelque chose d'intense ou d'étonnant va arriver. Campillo a utilisé, plutôt, l'élément intra-diégétique assez fréquemment à travers le film, par exemple la musique dans le club comme le clip au-dessus. Avant les personnages sortent pour le club--nous pouvons entendre la musique qui joue doucement au fond. Cela donne l'indication que la scène dans le club va arriver à tout de suite. Puis elle devient plus forte et intense et nous sommes projetés sur la piste du club où les personnages peuvent l'écouter aussi en même temps que nous.
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La musique est importante surtout parce qu'elle correspond avec le titre du film. La musique vivante est la « house musique » qui était à son apogée à l'époque, c'est la raison pour laquelle Robert Campillo a nommé le film 120 Battements par Minute. Il indique quelque chose de crucial pour le communauté gay à l'époque-là et Campillo décrit, « C’est notamment une référence à la house music de l’époque que j'aimais beaucoup et qui est à 124 battements par minute. » (Allocine.fr ).
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Les scènes au club arrivent après le choc des manifestations vivantes et dures où il y a beaucoup de tension et un sentiment de désespoir. Puis, ils s'amusent au club et redonnent la vie à l'action une nouvelle fois; car les scènes au club sont montrées après chaque manifestation--comme si c'était un moyen de se détendre après un jour stressant et dur. La musique est stimulante et très attirante. En plus, le cinéaste a utilisé le son comme une indication aux spectateurs pour annoncer la scène suivante. Voir la vidéo ci-dessous.​
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Le clip ici est intéressant et divertissant pour plusieurs raisons. Pour la musique, pour sa représentation entière, tout. Campillo utilise également un mélange de gros plans de leurs visages et de leurs corps. J'aime bien la façon dont la caméra se déplace dans la foule comme si nous étions une personne du film qui dansait avec eux. De plus, l'esthétique est incroyablement belle et poétique - et l'utilisation des arcs-en-ciel est magnifique--une intention amusante.
En plus, le son est important pendant leurs réunions. Il indique que quelqu'un veut prendre le parole et donner son opinion.
Également, si vous êtes en d’accord avec ce que quelqu'un a dit, vous cliqueriez des doigts. Voici le clip à la droite.
Par ailleurs, si vous n'êtes pas en d’accord, il faut siffler, un peu comme un serpent, quoi.
RALENTIS
Les ralentis, comme nous l'avons appris dans notre cours, « décompose » le mouvement ». À mon avis, les ralentis signifient l'envie de prolonger quelque chose, prolonger un moment significant, important, aimable, etc. Campillo les utilise assez souvent à travers le film et je crois que c'est parce que cela correspond avec ses buts dans le film : prolonger la vie, prolonger le temps qu'ils passent avec ses amants et ses proches. ​Car les événements ensuite peut être tout à fait différent. La vie est trop courts. Il faut danser et il faut prendre l'action--battre contre le SIDA jusqu'a il est terminé. Par ailleurs, les ralentis soulignent un événement important du souvenir.
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Un exemple impressionnant est la scène pendant la Gay Pride. La Gay Pride était essentielle à cette époque en particulier : elle donne une sensation d'aspiration, d'espoir et l'opportunité de célébrer la communauté et en même temps d'attirer l'attention du public sur la prévention du SIDA.
C'est important d'agir pour des sujets et enjeux qui vous passionnent. Cela correspond avec leurs slogans qui lisent : action = vie, et silence = mort. S'ils ne prennent pas le temps de « faire du bruit » et de faire ce que l'administration et les officiels du gouvernement ne fassent pas-- ils vont « crevés ». En plus, Robert Campillo peut-être utilise les ralentis de nous rappel que la vie, en effet, et tellement court et il faut freiner parfois et profiter de la vie dans le moment.
CONTRE-PLONGÉES
Les plans contre-plongées nous permettons de regarder tout, ils donnent un effet très frappant dans une scène plus sombre ou sensible comme l'image au-dessus. Nous voyons la gravité de l'action entière. Il le rend plus puissante, et immense. Dans l'image au-dessus, c'est comme si nous étions en haut-- comme si par la perspective des gens morts du sida qui regardent les militants luttent à place des morts.
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De cette façon, notre perspective est plus large et nous avons accès de plus d'information. Avec des manifestations comme celle-ci, il faut voir le plein effet puisque nous avons plus de longueur et nous pouvons voir plus loin. Par exemple, nous ne pourrions probablement pas distinguer les gens qui regardent en bas par leurs fenêtres dans leurs maisons ou même à quel point la rue est vaste.
Les plans contre-plongées donnent une impression plus forte et puissante. Ils fournissent l'intensité et la tristesse et la gravité des scènes avec les manifestations. Nous pouvons internaliser à quel point, les gens sont passionnés et prêts de donner le maximum de lutter pour leurs vies et les vies des autres qui sont malade du SIDA.
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Ici, sur cette photo, les militants s’étendent sur la terre pour démontrer toutes les personnes morts du SIDA. Avec le plan contré-plongée, nous pouvons facilement voir à quel point ils sont nombreux. Nous pouvons voir la « grande image ». Ce plan est esthétiquement beau et poétique avec la façon dont il est filmé à cause des couleurs sombres et sourdes pour montrer comment quand quelque chose/quelqu'un meurt il perd la couleur, tout est déprimé.
Pendant ce temps, les militants ne parlent pas car, silence = mort. Je ne crois pas que cette scène aurait été si efficace sans l'utilisation du plan contre-plongée. Nous pouvons éprouver certaines choses qui ses passent au même temp. Le plan contre-plongée nous donne le pouvoir de tout voir tout quand il déroule, mais il nous donne aussi le temps de réfléchir et de ressentir véritablement les émotions de ce événement. Cela nous sépare de l'action et des personnages de ressentir toutes les émotions que le réalisateur voulait pour nous ressentir, surtout la tristesse et la désespoir.